Un chapelier rencontré dans le quartier islamique du Caire |
Le Caire, Janvier 2012, après avoir passé deux mois dans les territoires occupés, me voilà au Caire pour renouveler mon visa touristique israélien. Que dire sur cette ville, sinon répéter ce qui a déjà été dit. La ville est une véritable fourmilière humaine aux dimensions incommensurables. Gare à celui qui n’a pas les sens bien aiguisés au moment de traverser la route. On se perd bien volontiers dans ce dédale autant envoûtant qu’épuisant. Même au milieu de l’hiver, l’air y est lourd. On dit qu’en moyenne, une journée passée au Caire équivaut à fumer un paquet de gauloises sans filtre. Ça n’empêche pas les hommes de fumer comme des pompiers. La ville possède un caractère arabe qu’on retrouve également à Damas. J’imagine que des années de Nassérisme y sont peut-être pour quelque chose. La vie n’est vraiment pas chère même pour un touriste au budget limité. Un an après les vagues de révoltes, les voyageurs se font rares. Les hôtels sont désertés, et les commerçants semblent souffrir de cette révolution en pointillée. La place Tahrir est toujours occupée, et les manifestations n’ont pas cessé depuis la chute de Moubarak. Les habitants sont appelés à se rassembler le 25 Janvier pour célébrer un printemps égyptien qui tarde toujours à remplir toutes ses promesses depuis la chute du dictateur il y a tout juste un an.
Le quartier des forgerons |
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