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samedi 21 janvier 2012

القاهرة‎-Le Caire

Un chapelier rencontré dans le quartier islamique du Caire
Le Caire, Janvier 2012, après avoir passé deux mois dans les territoires occupés, me voilà au Caire pour renouveler mon visa touristique israélien. Que dire sur cette ville, sinon répéter ce qui a déjà été dit. La ville est une véritable fourmilière humaine aux dimensions incommensurables. Gare à celui qui n’a pas les sens bien aiguisés au moment de traverser la route. On se perd bien volontiers dans ce dédale autant envoûtant qu’épuisant. Même au milieu de l’hiver, l’air y est lourd. On dit qu’en moyenne, une journée passée au Caire équivaut à fumer un paquet de gauloises sans filtre. Ça n’empêche pas les hommes de fumer comme des pompiers. La ville possède un caractère arabe qu’on retrouve également à Damas. J’imagine que des années de Nassérisme y sont peut-être pour quelque chose. La vie n’est vraiment pas chère même pour un touriste au budget limité. Un an après les vagues de révoltes, les voyageurs se font rares. Les hôtels sont désertés, et les commerçants semblent souffrir de cette révolution en pointillée. La place Tahrir est toujours occupée, et les manifestations n’ont pas cessé depuis la chute de Moubarak. Les habitants sont appelés à se rassembler le 25 Janvier pour célébrer un printemps égyptien qui tarde toujours à remplir toutes ses promesses depuis la chute du dictateur il y a tout juste un an.

Le quartier des forgerons 

lundi 13 décembre 2010

Les enfants de Palmyre



Novembre 2010, visiter des ruines n'a jamais été mon dada. Lorsque j'arrive dans une ville, ce que je cherche avant tout, c'est voir comment les gens vivent, comment ils font leurs courses, comment ils s'habillent. Palmyre est une Oasis perdue au beau milieu du désert syrien. Tout est fait dans cette ville pour qu'on détourne le regard. On vient avant tout pour voir un amoncellement de pierres. La médina qui se vide de ses habitants, ce n'est pas ce que l'archétype du touriste que je suis, souhaite voir.  Cette fascination pour le passé m'intrigue autant qu'elle me révolte. D'ailleurs pourquoi ai-je fait tous ces kilomètres sinon pour voir des colonnes qui tiennent encore debout. Pourtant c'est bien le regard impénétrable de cette petite fille, que je retiendrai de ma visite.